Programmes de recherche
2022-2025 : Programme NOCYANO – AMI Eaux&Santé – Vers de nouvelles approches pour la gestion des proliférations de cyanobactéries dans les plans d’eau du Pays des étangs – financement Agence de l’Eau Rhin Meuse, Resp. : Jean-François Humbert (iEES).
Le projet vise d’une part à faire un bilan des connaissances écologiques et hydrauliques des plans d’eau, d’autre part à réaliser une analyse de la gouvernance et des mécanismes amenant à la prise de décisions en matière de gestion de ces plans d’eau et de leurs usages. Pour ce faire, il s’agit de mettre en place un suivi pérenne des cyanobactéries et caractériser les dangers pour les populations locales associés à leurs proliférations.
2025-2028 programme ANR ALEAU – Ecouter l’eau pour comprendre la relation des habitants à leurs milieux, financement ANR (AAPG 2024), Resp. : P. Guinard (LAVUE)Ce projet, à la croisée de la géographie humaine et environnementale, de l’éco-acoustique et des sciences cognitives, vise à étudier la relation des individus et des groupes sociaux aux paysages sonores ordinaires associés à la présence et ou à la réapparition de l’eau dans des milieux urbains, périurbains et ruraux d’Ile-de-France en analysant les sons de trois petites rivières franciliennes aux profils variés. L’objectif est de comprendre en quoi l’eau participe à l’organisation de ces paysages sonores mais aussi dans quelle mesure elle favorise le bien-être, l’attachement et la connaissance des petites rivières urbaines par leurs usagers.
2018-2022 : Programme CONSACRE – Continuité écologique de la Seine et intérêt des acteurs pour sa restauration, financement Agence de l’Eau Seine-Normandie et Régions Ile-de-France et Normandie, Resp. : C. Le Pichon (IRSTEA).
Le projet CONSACRE a pour ambition l’analyse de la continuité écologique piscicole de l’ensemble de l’axe Seine, afin de dégager des pistes d’actions, qui permettraient de renforcer ces signes d’amélioration. Ces pistes concernent d’une part les possibilités d’aménagements pour la préservation et la restauration des milieux naturels, et d’autre part l’amélioration de l’association des différents publics impliqués dans cette problématique.
2016-2020 Projet Cap IDF – Gouvernance Foncière De L’agriculture de Proximité, PSDR 4 – programme Pour et Sur le Développement Régional, Resp.: Romain MELOT (UMR INRA Sadapt) et Ségolène DARLY (UMR LADYSS)
Cap IDF est un projet multidisciplinaire en sciences sociales sur les logiques foncières de localisation et de gouvernance des activités agricoles de proximités autour des pôles urbains franciliens. A été identifié et analysé des innovations en termes de gouvernance foncière des terres agricoles qui transforment les relations entre acteurs des territoires, notamment la pratique des prêts de jardin entre particuliers qui dessine aujourd’hui le cadre de nouvelles modalités d’accès au foncier urbain cultivable dans un contexte de forte demande.
2013-2017 Projet ANR Agrobiosphère Terre -Eau « Viabilité et adaptation des écosystèmes productifs, territoires et ressources face aux changements globaux », Resp. : J. Trottier (UMR 5281, Unité art-dev)
Ce projet explore le rapport à la terre et à l’eau dans la production agricole au sein des sept cas d’études, dont le Kenya en collaboration avec D. Blanchon, G. Rouillé et B. Callas. Il combine des thématiques de gestion du foncier et de l’eau, explorant les mécanismes de recomposition territoriale et politique concernant l’eau et la terre. Ceci permet d’étudier la co-construction de la société et de la nature à l’œuvre. C’est bien dans ces mécanismes de co-construction que l’on peut identifier les capacités d’adaptation des acteurs aux changements globaux.
2011-2014 Programme PFP-RIO « Paysages des Franges Périurbaines – Représentations, Indicateurs, Outils » , Programme Paysage et Développement Durable, Resp. : R. Raymond (UMR LADYSS 7533 CNRS)
Ce projet a pour objectif de pallier le manque de connaissance concernant les paysages ordinaires des franges urbaines, dans un effort important de formalisation des résultats, de proposer des descripteurs et des indicateurs qui permettent de rendre compte de la manière dont ces paysages et leurs dynamiques sont qualifiés. L’objectif est également d’éclairer les modes possibles de mise en œuvre des politiques de gestion et de protection des paysages dans ces espaces, dans le souci de favoriser l’implication des populations.